Beheme, le 11 mai 2014 - 10:19, dit :
La tournure des évènements ainsi que les deux/trois dernières saisons donnent, ma foi, raison à ceux qui le trouvent mauvais.
Non, puisque l'appréciation des prestations varie selon les supporters. Sur le même match, certains trouveront Abate mauvais, alors que d'autres loueront sa performance.
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Comparaison n'est pas raison et le parallèle prête à sourire tant les deux cas sont complètement différents : l'un est un joueur magique, magnifique, immense, l'un des meilleurs de l'histoire à son poste ; l'autre est médiocre, vulgaire, au bilan famélique (une vraie bonne saison à 28 ans). Ceux qui réclamaient jadis la tête de Pirlo avaient intégralement tort -mais n'étaient pas nombreux non plus- et ne sont pas forcément les mêmes qui quémandent aujourd'hui celle d'Abate. La leçon Pirlo ne s'applique pas à ce cas là, "même contexte" = non !
1) Il s'agit du principe d'exclusion d'un international italien + du lien blessure/éviction, et non de la différence de talent entre Pirlo et Abate.
2) Les anti-Pirlo étaient beaucoup plus nombreux que les pro-Pirlo (acmz est très minoritaire).
3) Le coup de la
seule bonne saison, là encore, correspond à un jugement très subjectif, loin d'être partagé par tous.
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Clarence Seedorf a ses choix, sa vision du football que l'on peut contester, n'est pas irréprochable, mais le soutenir dépasse le simple cadre sportif immédiat : il s'agit de former un front anti-Galliani. Adouber l'Hollandais, c'est rejeter la politique désastreuse de l'omnipotent dirigeant responsable de la déliquescence rossonera. Bouger les lignes directrices, ouvrir les yeux sur un effectif indigne du standing de l'AC Milan, changer de politique, vaut, à mon humble avis, bien le "sacrifice" d'un insignifiant Ignazio Abate.
Que Galliani doive sauter est évident ; que ça passe par Seedorf l'est beaucoup moins.
Quant à Abate, les ténors du football européens qui ont croisé sa route ces quatre dernières années ne l'ont pas trouvé si insignifiant que ça, tant il leur a donné du fil à retordre. Si Seedorf lui préfère des passoires, il me semble légitime de le déplorer publiquement.